Les fruitiers rares
 
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Article publié en 2015, enrichi en 2019.
Auteur : François DROUET.
Photographies : François DROUET,
sauf indications.
Tous droits réservés.

 

 

Observations de Drosophila suzukii sur Figuier

 

Un ravageur pour la figue ?

 

 

 

Selon le plan suivant : un ravageur des fruits, mes observations pour la figue, d'autres témoignages.

 

UN RAVAGEUR DES FRUITS

 

Voici ce que disait de l'espèce en août 2012 Jean-Luc GATTI, du département Santé des Plantes et Environnement de l'INRA (UMR 1355, Institut Sophia-Agrobiotech, centre INRA PACA), dans la rubrique actualités de ce département (site de l'INRA).

 "La mouche Drosophila suzukii est originaire d’Asie. De couleur jaune brunâtre à jaune orangé avec des yeux rouge vif, elle mesure de 2 à 4 millimètres.  Appelée aussi drosophile à ailes tachetées, l’insecte ravageur est désormais présent sur notre territoire et menace nos vergers et productions de baies. Drosophila suzukii s’est propagée aux Etats-Unis en 2008 puis en Europe à partir de 2009, principalement sur le pourtour méditerranéen. Elle est maintenant présente en France où elle a été piégée dans de nombreuses régions (Languedoc-Roussillon, PACA, Corse, Centre, Midi-Pyrénées, Aquitaine). Contrairement à la majorité des espèces de drosophiles, les femelles D. suzukii pondent dans des fruits sains matures ou en cours de maturation. La mouche introduit ses œufs en perçant la peau des fruits et les larves se nourrissent de la pulpe, favorisant le développement de bactéries et de moisissures entraînant un pourrissement du fruit. Les plantes attaquées sont très variées et incluent les fruits à noyau (cerise, abricot, pêche etc.), les petits fruits rouges (fraise, framboise, etc.), mais aussi la figue, la tomate et le raisin. Les dégâts sont importants, avec des pertes estimées à plus de 80% dans certaines exploitations. Bien adaptée au climat tempéré, elle possède une grande capacité de reproduction et présente une mobilité importante. La diversité des fruits hôtes utilisables permet sa reproduction et son développement pratiquement toute l’année, dans et en dehors des zones cultivées.  L’expansion et l’acclimatation de ce ravageur représentent ainsi un risque majeur pour les zones de production des cultures attaquées."

Aujourd'hui, en 2015, Drosophila suzukii  Matsumura s'est disséminée dans pratiquement toutes les régions de France, et est présente dans divers pays au nord et à l'est de la France (Royaume-Uni, Allemagne, Autriche, Belgique, Hollande, Suisse, Hongrie, etc.). Le Figuier est mentionné parmi les plantes hôtes de Drosophila suzukii Matsumura. Cela signifie-t-il que celle-ci est un nouveau ravageur pour les figues, au même titre que la mouche noire du Figuier (Silba adipata McAlpine) ou la mouche méditerranéenne des fruits (Ceratitis capitata Wiedemann) ?

 

MES OBSERVATIONS POUR LA FIGUE

 

OBSERVATIONS IN SITU

Je puis confirmer que le Figuier est bien une plante hôte pour la drosophile à ailes tachetées car j'observe régulièrement depuis quelques années des femelles de l'espèce pondant dans les figues de mon verger. Mais je ne l'ai pas vue attaquer des figues saines. Chaque fois que je l'ai observée, elle s'en prenait à des figues en surmaturité ou abîmées, voire en début de pourrissement sur l'arbre.

On m'a déjà dit "Ne l'avez-vous pas manquée ? Elle est de si petite taille, et l'on ne passe pas son temps à examiner ses figuiers...". Il se trouve que j'ai passé des centaines d'heures à observer le comportement de la mouche noire du Figuier pour l'enrichissement du site Internet lqui lui est consacré. Et, à l'occasion de ces séances d'observation, j'ai pu longuement observer aussi sur les figuiers la mouche méditerranéenne des fruits et la drosophile à ailes tachetées, même si ce n'était pas mon objectif initial.

D'autre part, même sans cette observation ciblée, si la drosophile à ailes tachetées avait attaqué fortement mes figues saines, je m'en serais aperçu lors de la récolte. Sur l'arbre, voisinent alors des figues à tous les stades de développement (immatures, mûres ou proches de l'être et, pour certaines variétés, en cours de dessèchement). On peut facilement constater que la drosophile à ailes tachetées a un vol assez lent, et que l'on peut la voir s'envoler de la figue au moment où l'on approche la main de celle-ci. D'autant que, le plus souvent, ce sont plusieurs individus de l'espèce qui pondent ou se nourrissent sur la figue et qu'ils sont encore plus visibles lors de leur envol collectif. Au cours des récoltes de figues, je n'ai constaté des envols de drosophiles qu'à partir de fruits abîmés ou en surmaturité.

Mais, les années passant (et la pression de l'espèce s'intensifiant vraisemblablement), il m'arrive de remarquer la présence d'œufs de Drosophila suzukii  Matsumura dans certaines figues mûres saines, lors d'examens sous stéréomicroscope. Toutefois, je n'ai jamais trouvé dans celles-ci des larves de l'espèce qui pourraient compromettre leur consommation.

 

SCRUTATION PHOTOGRAPHIQUE DE LA SURFACE DES FIGUES

Pour conforter mes observations à l'œil nu, j'ai réalisé de nombreuses observations photographiques en gros plan, avec agrandissement logiciel, de la surface des figues mûres de quatre variétés pour détecter la présence éventuelle de trous de ponte et d'œufs. Les variétés que j'ai ainsi scrutées de près au stade de la maturité sont 'Grise de la Saint-Jean' et 'Dauphine' (bifères) ainsi que 'Bellone' et 'Col de Dame Noire' (unifères). Je n'ai pas trouvé à la surface des figues mûres (qui n'avaient pas atteint le stade de surmaturité) de ces variétés les filaments blancs respiratoires des œufs par lesquels j'identifie la ponte de la drosophile asiatique. Voici les trous de ponte de Drosophila suzukii Matsumura que je puis observer à la surface de figues en surmaturité.
 

Drosophila suzukii Matsumura : trous de ponte sur figue

Drosophila suzukii Matsumura : trous de ponte sur figue.
 

Les filaments respiratoires (au nombre de deux par œuf, le plus souvent accolés de telle sorte qu'il semble n'en exister qu'un) dépassent largement ou totalement en surface de la figue par le trou de ponte de la drosophile asiatique.
 

Drosophila suzukii Matsumura : trous de ponte sur figue

Drosophila suzukii Matsumura : trous de ponte sur figue.
(noter les filaments respiratoires blancs des œufs qui dépassent du trou de ponte en surface de la figue).

 

TEST D'ÉMERGENCE

J'ai également réalisé l'expérience suivante, principalement pour la mouche noire du Figuier mais dont les résultats vont dans le sens d'une absence d'attaque de figues mûres par Drosophila suzukii Matsumura. Entre le 15 et le 20 septembre 2016, j'ai ramassé 25 figues mûres sur mon figuier de la variété 'Col de Dame Noire' et les ai placées chacune dans une boîte en plastique fermée par un film alimentaire transparent, après avoir vérifié qu'elles ne présentaient pas de trous de sortie de larve.

J'ai suivi ensuite pendant un mois la libération de larves, les pupations et les naissances des adultes. Une de ces figues mûres a libéré une larve de Silba adipata McAlpine, dont j'ai pu observer ensuite l'imago. Les 24 autres figues mûres ont donné naissance à des imagos de Ceratitis capitata Wiedemann (parfois jusqu'à 15...) ou n'ont donné naissance à aucune mouche. Aucune des 25 figues mûres n'a donné naissance à des individus de Drosophila suzukii Matsumura.

 

CONCLUSION

Je ne considère pas Drosophila suzukii Matsumura comme un ravageur des récoltes de figues. Lors de la consommation des figues au stade de maturité normale, je n'ai jamais constaté la présence de larves qui en compromettrait la comestibilité. Cela arrive néanmoins si on laisse les figues évoluer au stade de l'extrême maturité, celui des figues dites "penèques" en provençal (très ramollies et pendantes), ce qui peut être gênant pour les personnes qui apprécient particulièrement les figues à ce stade d'évolution. En revanche, la présence de larves de Drosophila suzukii Matsumura est fréquente dans les figues au stade de la surmaturité, que, de toute façon, on ne consomme pas. Malgré tout, certains des témoignages que je rapporte dans le chapitre qui suit montrent la réalité d'attaques de Drosophila suzukii Matsumura sur figues mûres saines. Peut-être cela se produit-il plus fréquemment pour des variétés à épiderme fin ?

 

LES AUTRES TÉMOIGNAGES

 

INFORMATIONS GÉNÉRALES PEU PRÉCISES

En septembre 2015, j'ai essayé de trouver sur Internet (français, anglais, italien, espagnol) des témoignages d'attaques de Drosophila suzukii sur figues saines mûres ou proches de l'être. J'ai trouvé seulement la mention que le Figuier figure parmi les plantes hôtes de l'espèce, sans aucun détail ni commentaire, même dans les dossiers très étoffés établis par certains centres de recherche d'universités ou d'organismes scientifiques d'état. En fait, dans la quasi-totalité des cas, il s'agit d'une information répétée, sans mention de source d'information (et probablement sans vérification). J'ai lu dans un seul document que le Figuier est "peu sensible à assez sensible, selon la variété", sans plus d'informations et sans citation de source.

 

RAPPORT POUR L'ANSES

J'ai pu trouver une information un peu plus affinée dans un rapport d'expertise collective produit en juillet 2014 pour l'ANSES (Agence de Sécurité Sanitaire, alimentation, environnement, travail) et relatif à l'analyse du risque sanitaire de Drosophila suzukii Matsumura pour la Réunion. Tout d'abord, ce rapport classe le Figuier (Ficus carica L.) parmi les plantes hôtes mineures pour Drosophila suzukiiMatsumura, ce qui signifie que les dégâts éventuels sur figues saines devraient être mineurs ou limités à certains cas (certaines variétés ?).

Je précise "éventuels" car parmi la dizaine de sources citées pour le Figuier par le rapport précité, une seule mentionne des dégâts, chiffrés à 30 % de la récolte. Les autres sources (Australie, Canada, USA, Italie), soit ne donnent aucun détail ni commentaire, soit précisent que Drosophila suzukii Matsumura n'attaque que des figues en surmaturité ou dont la peau est déjà ouverte, rejoignant en cela mes propres observations. Le seul cas de dégâts sur figues est relaté dans un exposé présenté en novembre 2009 lors d'une rencontre consacrée à Drosophila suzukii Matsumura en Californie. L'intervenant est Bill Coates, chercheur et conseiller agronomique à l'université de Californie (UC Cooperative Extension, Monterey County), chef de secteur pour plusieurs comtés de Californie. Il mentionne simplement sur son slide que 30 % de dégâts ont été observés sur figues par des membres de l'association CRFG (California Rare Fruit Growers).

La confusion suivante n'est pas à exclure : dégâts (larves) de la mouche méditerranéenne des fruits alors que Drosophila suzukii Matsumura a pu être aperçue sur les figuiers (fréquentant des fruits abîmés...). Mais si l'on conserve à l'information une certaine crédibilité en raison de la personne qui la rapporte de seconde main, il aurait été intéressant de connaître la variété sur laquelle la perte de récolte de 30 % a été constatée,et sur quelle quantité d'arbres ce pourcentage a porté.

 

TÉMOIGNAGE DE REMI PECOUT

J'ai également tenté de savoir si des attaques de Drosophila suzukii Matsumura avaient été détectées dans les vergers commerciaux de figues de la région de Solliès-Pont, dans le Var (zone de production française la plus importante pour la figue, située à quelques kilomètres de chez moi).  J'ai trouvé une information dans le bulletin d'avertissement du 18 juin 2012 de la Chambre d'agriculture du Var, adressé à la coopérative Copsolfruits (qui regroupe l'essentiel des producteurs de la région de Solliès-Pont, bénéficiaires de l'AOP "Figue de Solliès").

Ce bulletin est principalement consacré à la mouche noire du Figuier (Silba adipata McAlpine), mais, en page 3, Rémi PECOUT, le technicien chargé des observations, déclare en remarque :  "Des piégeages réalisés dans des vergers de figuiers ou dans leur voisinage ont tous mis en évidence la présence de Drosophila suzukii. Sur figues, ses attaques n’ont pas encore été prouvées. Cela est à vérifier, aussi nous vous demandons de nous signaler toute évolution anormale des figues pour identification".

Trois ans après, j'ai pu contacter Rémi PECOUT pour lui demander si des dégâts sur figues d'origine Drosophila suzukii Matsumura lui avaient été signalés par des producteurs. Il m'a indiqué que non, en précisant que les producteurs récoltent les figues en tout début de maturité pour qu'elles supportent l'expédition sans dommages. Si la nuisance de Drosophila suzukii Matsumura est à écarter à ce stade de maturité, il n'en est pas de  même lorsque l'on laisse évoluer la figue au stade de l'extrême maturité. Ainsi, Rémi PECOUT a été appelé chez des amateurs pour constater que des figues de la variété 'Violette de Solliès' ('Boujassote Noire'), que ceux-ci avaient l'habitude de consommer "penèques" (en provençal, très ramollies et pendantes), étaient probablement infestées par Drosophila suzukii Matsumura. Leur intérieur présentait des traces de pourrissement et l'arbre était fréquenté par des mouches de cette espèce.

Cette dernière observation de Rémi PECOUT ne m'étonne pas car les figues penèques sont vraiment très mûres, au stade proche de la surmaturité sans l'avoir atteinte, avec la peau fendillée ou tout au moins beaucoup moins ferme que celle des figues normalement mûres. C'est à ce stade que beaucoup d'amateurs (dont je suis...) préfèrent les figues, lorsqu'ils ne les récoltent pas pour une utilisation culinaire. C'est en ce sens que les dégâts de Drosophila suzukii Matsumura peuvent s'avérer gênants en culture d'amateur. Toutefois, par expérience, je sais qu'à ce stade d'extrême maturité, précédant la surmaturité, les figues ont généralement déjà subi les attaques d'un ravageur bien plus redoutable : la mouche méditerranéenne des fruits (Ceratitis capitata Wiedemann).

 

TÉMOIGNAGE DE BERNARD PEYRE

J'ai reçu le 8 octobre 2016 un témoignage de Bernard PEYRE, ancien producteur de figues et passionné de figuier, très attentif aux différentes espèces de mouches attaquant la figue. Ce témoignage émanant d'un praticien expérimenté établit la réalité d'attaques de Drosophila suzukii Matsumura sur figues mûres (fermes et non abîmées), au moins pour la variété de figue observée.

Je le retranscris in extenso : "Le 30 septembre 2016, j'ai échantillonné diverses variétés sur le verger conservatoire de figuiers de Gimont, à 50 km à l'ouest de Toulouse. J'ai soigneusement choisi des figues au stade "maturité commerciale", c'est à dire 1 à 3 jours avant maturité complète, présentant en outre un épiderme sans fente et sans défaut visuel. J'ai placé ces fruits au réfrigérateur après les avoir examinés et notés. A ce stade, je n'ai détecté aucun parasite, ni orifice de parasite. Le verger de Gimont n'a montré au cours de cette saison aucun symptôme de mouche noire, alors que cette espèce est facile à trouver sur les figuiers à Toulouse, pourtant à peu de distance. Mais ce verger comporte de nombreux fruits en surmaturité car il n'est pas récolté de façon régulière, ce qui est très propice à la présence de drosophiles. J'y ai d'ailleurs constaté facilement la présence de larves de drosophiles dans des figues en surmaturité. En inspectant une semaine plus tard les figues conservées au réfrigérateur, j'ai trouvé dans un des fruits échantillonnés (donc récolté sain et pas encore à complète maturité) une dizaine de larves, visibles à l'extérieur car se trouvant pour la plupart sur l'ostiole. Le fruit avait évolué normalement depuis sa récolte, en perdant de la fermeté et en se desséchant légèrement mais il ne présentait pas de zone déliquescente, notamment autour de l'ostiole où les larves étaient présentes. Les larves étaient très petites (environ 3 mm de long), et je les ai photographiées pour confirmer qu'il s'agissait bien de larves de drosophiles. Sur la photographie la plus nette obtenue, j'ai identifié une larve de drosophile. C'est incontestablement un cas de ponte de drosophile dans une figue mûre ferme et non abîmée."

Bernard PEYRE pense qu'il s'agit de l'espèce Drosophila suzukii Matsumura. Il est vrai que l'on ne peut pas certifier que l'espèce de drosophile concernée est Drosophila suzukii Matsumura sans avoir obtenu à partir des larves au moins un mâle identifiable par ses ailes tachetées. Mais, même si la larve et les trous de ponte sont d'aspects identiques pour Drosophila melanogaster Meigen (la mouche du vinaigre) et Drosophila suzukii Matsumura, la première des deux espèces peut être éliminée, son ovipositeur n'étant pas assez puissant pour perforer un épiderme de figue. Et, compte tenu de la localisation du verger, on peut exclure les rares espèces exotiques de drosophiles autres que Drosophila suzukii Matsumura dotées d'un ovipositeur assez puissant pour la figue. Je pense donc moi aussi que l'on peut considérer qu'il s'agit de Drosophila suzukii Matsumura.

Voici les photographies accompagnant le témoignage de Bernard PEYRE.
 

Drosophila suzukii Matsumura : larve dans figue mûre (ferme et non abîmée)

Drosophila suzukii Matsumura : larve dans figue mûre (ferme et non abîmée).
Crédit : Bernard PEYRE..

 

Drosophila suzukii Matsumura : larve dans figue mûre (ferme et non abîmée)

Drosophila suzukii Matsumura : larve dans figue mûre (ferme et non abîmée).
Crédit : Bernard PEYRE.

 

TÉMOIGNAGE D'ALAIN COSTA

En mai 2019, à l'occasion de la publication de son ouvrage consacré au Figuier et à sa culture dans la région d'Albatera, en Espagne, j'ai pu questionner Alain COSTA, ingénieur agricole qui conseille depuis plus de 20 ans les producteurs de figues de cette région (216 ha de vergers commerciaux plantés de la variété bifère précoce 'Colar de Albatera'). Référence : COSTA A., 2019, El cultivo de la Higuera en el campo de Albatera, Newton publicaciones, 183 pages  (ISBN 978-84-943430-3-2)

Alain COSTA m'a indiqué n'avoir jamais rencontré Drosophila suzukii Matsumura dans les vergers de figuiers d'Albatera. Il a précisé qu'en Espagne cette espèce est considérée comme un ravageur des fruits rouges, mais pas des figues, le Figuier s'avérant une plante hôte peu attractive pour elle.

 

 

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