Les fruitiers rares
 
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Accueil > Groupes > Ornementales fruitières > La curieuse fructification de la Cudrane, Cudrania tricuspidata (Carrière) Bureau ex Lavallée.

 

Article publié en 2008.
Auteur : François DROUET.

Photographies : François DROUET,
sauf indications.

Tous droits réservés.

 

 

La curieuse fructification de la Cudrane

 

Cudrania triscupidata (Carrière) Bureau ex Lavallée

 

 

 

Selon le plan suivant : pratique de la Cudrane, floraison, fructification.

 

PRATIQUE DE LA CUDRANE

 

MES SPÉCIMENS EN CULTURE

La Cudrane, Cudrania tricuspidata (Carrière) Bureau ex Lavallée, est une espèce dioïque de la famille des Moracées, originaire de Chine, du Japon, et cultivée en Corée. De nos jours, les bases de données taxonomiques lui donnent prioritairement le nom de Maclura tricuspidata Carrière, et considèrent l'appellation latine précitée comme un synonyme. La description de l'espèce par Élie-Abel Carrière, chef des pépinières au Muséum national d'histoire naturelle de Paris, figure dans la Revue Horticole, année 1864, page 390. L'auteur y indique que l'espèce a été reçue de Chine au Muséum en 1862. J’ai une expérience de culture d’une vingtaine d’années de la Cudrane. Au début des années 1990, j’ai importé des USA un couple sexé, les deux sujets greffés sur Maclura pomifera (Raf.) C.K.Schneid. pour éviter le drageonnement très important de l'espèce cultivée sur ses propres racines (semis, greffe sur franc, bouture, marcotte...). La Cudrane est présentée dans les pépinières américaines sous le nom de "Che". J’ai introduit par la suite dans ma collection de Moracées plusieurs sujets de Cudrane non sexés, issus de semis, afin d'expérimenter une haie défensive, l'espèce type étant très épineuse.

Enfin, j’ai planté il y a quatre ans un cultivar autofertile connu sous le nom ‘Seedless’ (signifiant "sans graines"). Il s'agit d'un cultivar très rare qui cumule trois qualités : autofertilité, production de fruits sans graines, caractère beaucoup moins épineux que l'espèce type. Comme le couple de l’espèce type, il est greffé sur Maclura pomifera pour éviter un drageonnement très important. J'ai acquis mon spécimen à la pépinière De Moerbeiboom (Belgique), auprès de Dithmar Guillaume. Pour l'espèce Cudrania tricuspidata, ce pépiniériste ne propose que le cultivar 'Seedless', sans le nommer, mais il fournit ses caractéristiques dans la description du plant proposé. Les sujets sont greffés sur Maclura pomifera. Concernant l'absence de graines chez le cultivar 'Seedless', il faut noter qu'il s'agit d'un individu femelle parthénocarpique, et que la présence d'un individu mâle de l'espèce à proximité provoquera l'apparition de graines dans les fruits, par fécondation des fleurs. J'ai constaté que deux cultivars autofertiles nommés sont proposés par certaines pépinières américaines : Norris (découvert par le pépiniériste Cliff England aux environs du barrage de Norris, dans le nord du Tennessee), et Darrow (obtenu par sélection par George M. Darrow, chercheur à l'USDA - Maryland).

 

QUELQUES OBSERVATIONS DE CULTURE

Mon terroir (région de Toulon) : sol limon argilo-sableux, très profond, pH 7,4 ; climat du littoral méditerranéen. Conditions de culture : exposition plein sud, sans aucun ombrage ; conduite en demi-tige basse (1,10 m de hauteur de tronc) ; taille de régularisation légère pour conserver une esthétique à ma convenance ; pas d'engrais ; un copieux arrosage tous les quinze jours, une fois les arbres établis. La pousse du couple de cudranes a été moyennement vigoureuse (4,5 m de hauteur à l'âge de 15 ans, pour l'individu femelle). J'ai remarqué que l'indivdu mâle est nettement moins vigoureux (3 m de hauteur) ; d'après les pépiniéristes américains qui proposent la Cudrane, il s'agit d'une caractéristique de l'espèce.

Je trouve le feuillage (caduque) attractif, par sa densité et sa couleur d'un vert assez profond. Concernant la forme des feuilles, Élie-Abel Carrière décrit des feuilles trilobées, et insiste sur cette originalité. Mais par la suite, on a découvert que les feuilles de l'espèce montrent une certaine variabilité d'un spécimen à un autre, et que les sujets à feuilles trilobées sont minoritaires, ce que confirme la fiche de l'espèce dans la flore de Chine (Flora of China). Mes plants présentent des feuilles globalement ovales, mais assez allongées, à marge entière, et à apex acuminé. La fructification est régulière. La résistance au plein soleil direct, aux fortes chaleurs, et à la siccité de l'air pendant l'été, est excellente. Très bonne résistance également au fort mistral soufflant par période (tuteurage solide les premières années). J'ai observé que mes sujets greffés sur Maclura pomifera n'ont émis aucun drageon, ni jeunes, ni bien établis. Mais j'ai constaté un point négatif dans la culture de Cudrania tricuspidata : l'espèce est sensible à la mouche méditerranéenne des fruits (Cératite, Ceratitis capitata Wiedemann). J'observe tous les ans que celle-ci attaque les fruits dès qu'ils commencent à s'amollir.

Concernant la résistance au froid, mon climat ne me permet pas d'établir le seuil de rusticité de Cudrania tricuspidata. Je ne puis faire état que d'une observation de froid inhabituel : mes spécimens ont résisté sans aucun dommage à une vague de froid exceptionnelle survenue de la mi-février à la fin de la première décade de mars 2005, qui a provoqué une chute de la température à -10 °C au cours de deux nuits (espacées d'une semaine). Plants sans aucune protection. Toutefois, la résistance au froid de l'espèce est significativement supérieure à celle dont je peux témoigner, comme en atteste sa présence en plein air dans le jardin botanique de l'université de Wroclaw, en Pologne.
 

Cudrania tricuspidata : arbre d'une quinzaine d'années (4,5 m de hauteur).

Cudrania tricuspidata : arbre (femelle) d'une quinzaine d'années (4,5 m de hauteur).
(on note, à gauche, l'individu mâle, de moindre vigueur bien que du même âge).

 

Cudrania tricuspidata : aspect hivernal d'un arbre femelle d'une quinzaine d'années (4,5 m de hauteur).

Cudrania tricuspidata : aspect hivernal d'un arbre femelle d'une quinzaine d'années (4,5 m de hauteur).

 

CARACTÈRE EXCEPTIONNEL DU DRAGEONNEMENT

Il est important de vérifier avant l'achat ou dans le cadre d'un échange que le cultivar 'Seedless' est greffé sur Maclura pomifera, et non pas sur franc. La greffe sur franc permet de propager le cultivar, qui conserve ses qualités propres, mais elle grève le sujet greffé d'un inconvénient majeur : le fort drageonnement. Je souligne l'importance de la greffe sur Maclura pomifera, car, selon mon expérience, le drageonnement de l'espèce cultivée sur ses racines n'est pas maîtrisable. En effet, j'ai dû abandonner après quelques années mon expérimentation de haie défensive avec des individus issus de semis tant les nombreux rejets s'écartaient constamment de la haie. Après suppression de la haie expérimentale, j'ai eu bien du mal à venir à bout des rejets annuels successifs se multipliant après chacun des arrachages...  J'ai même été dans l'obligation de recourir à un engin agricole retournant la terre sur 40 cm de profondeur, pour aller ensuite rechercher parmi la terre retournée tous les rejets de Cudrane, et les éliminer. J'en tire comme leçon que si j'avais à constituer une haie de cudranes, j'utiliserais des sujets greffés sur Maclura pomifera. Et afin de faciliter une forme buissonnante, je les conduirais avec un départ des charpentières au ras du sol, au plus près du point de greffe (sujet greffé très bas).

 

UTILISATION DE LA CUDRANE POUR UNE HAIE

Lee Reich, consultant en horticulture ayant appartenu à l'USDA (dont je recommande tout particulièrement l'ouvrage Uncommon fruits for every garden, 2008, chez Timber Press) indique que Cudrania tricuspidata perd fréquemment ses épines, mais uniquement dans les branches les plus hautes des sujets âgés (voir son article). Je n'en ai pas l'expérience. Si tel est le cas, l'utilisation de la Cudrane pour constituer une haie défensive est possible. L'emploi du cultivar autofertile 'Seedless' est proscrit, car il est faiblement épineux. La greffe d'un rameau mâle et d'un rameau femelle sur le même porte-greffe est tout à fait envisageable pour éviter d'avoir à insérer dans la haie des sujets mâles, par essence non productifs. Etant entendu qu'il y aura présence de graines dans les fruits. Et sachant qu'il conviendra alors de pallier par une taille adéquate la nette différence de vigueur entre les deux rameaux, afin d'éviter que la partie mâle ne soit étouffée par la partie femelle lors du développement du plant mixte. Hors haie défensive, la confection d'une haie sauvage fruitière constituée de cudranes reste une idée intéressante. De même que l'intégration d'une cudrane dans une haie constituée de différents fruitiers sauvages. Dans les deux cas, je suggère l'utilisation du cultivar 'Seedless', qui évite la plantation de pieds mâles, et qui rend la haie moins agressive du fait de son caractère faiblement épineux.

Quelques mots sur Maclura pomifera (Raf.) C.K.Schneider (synonyme Maclura aurantiaca Nutt.), le porte-greffe à utiliser impérativement pour la Cudrane. Cette espèce appartient à la famille des Moraceae, comme le Figuier, le Mûrier et la Cudrane. Son fruit est de la forme et de la grosseur d'une orange, et devient jaune orangé à maturité. Mais lorsqu'on le goûte, l'impression générale est celle de papier mâché... Le nom français de Maclura pomifera est "Maclure", ou "Oranger des Osages". Ce dernier nom lui a été donné car dans son terroir d'origine, l'Arkansas, les membres d'une tribu indienne que l'on appelait les Osages utilisaient son bois pour fabriquer des arcs, et se teignaient le visage et le corps de la couleur jaune extraite de ses fruits. Cette espèce fut envoyée des Etats-Unis en Angleterre par John Bradbury en 1810, d'où elle passa en France en 1812. On a d'abord essayé de l'utiliser pour ses feuilles dans des élevages de vers à soie en régions froides, à la place du Mûrier, car elle est rustique et fructifie sous le climat parisien. Mais ce fut un échec, et l'espèce fut alors utilisée comme arbre d'ornement, pour ses feuilles vert foncé et lustrées prenant à l'automne une belle teinte jaune clair, et pour ses fruits décoratifs. Principalement dans les parcs et dans les jardins publics, parce que c'est un arbre qui atteint une douzaine de mètres de hauteur en France.

 

FLORAISON

 

LES CAPITULES

Les fleurs femelles et les fleurs mâles, portées par des plants différents (dioécie), sont groupées en capitules globuleux de couleur verte. Le réceptacle, qui prolonge le pédoncule, a une forme grossièrement sphérique ; les fleurs, sessiles, sont serrées les unes contre les autres sur le réceptacle. Voir schéma ci-après (sachant que dans le cas de Cudrania tricuspidata, le réceptacle est plus globuleux que sur le schéma).
 

Crédit : banque de schémas - SVT, Académie de Dijon.
 

Les capitules, portés par un pédoncule court, naissent à l'aisselle des jeunes feuilles, seuls, ou par deux pour une même feuille. Les capitules du plant mâle sont nettement plus petits que ceux du plant femelle.

 

Cudrania tricuspidata : floraison (capitules naissant seuls, ou par deux, à l'aisselle d'une feuille).

Cudrania tricuspidata : floraison (capitules naissant seuls, ou par deux, à l'aisselle d'une feuille).
(plant femelle ; noter l'aspect tendre et la couleur vert clair des jeunes feuilles).

 

Cudrania tricuspidata : disposition des fruits montrant que les capitules naissent seuls (à gauche), ou par deux, à l'aisselle d'une feuille.

Cudrania tricuspidata : disposition des fruits montrant que les capitules naissent seuls (à gauche), ou par deux, à l'aisselle d'une feuille.
(noter ausi que l'entre-nœud, entre les deux feuillles, est très court).

 

DÉTAIL DES FLEURS

Je n'ai pas étudié le détail des fleurs, mais la fiche de l'espèce dans la flore de Chine (Flora of China) nous donne quelques informations. Fleurs mâles : lobes du calice charnus, marge révolutée, apex épais ; pistillode pyramidal (pistillode = pistil dégénéré). Fleurs femelles : lobes du calice à marge révolutée, apex en forme de bouclier ; ovaire immergé dans la partie inférieure du calice. Une planche botanique consacrée à Cudrania triloba Hance, synonyme de Cudrania tricuspidata (Carrière) Bureau ex Lavallée, fournit des détails sur les fleurs. Référence : Hooker's icones plantarum, vol. 18, table 1792, J. D. Hooker, 1887/1888. Ci-après, extraits de la planche botanique.
 

Cudrania tricuspidata : fleur femelle.  Cudrania tricuspidata : fleur femelle.

Cudrania tricuspidata : fleur femelle.
 

Ci-dessus, figure 3 : fleur femelle dans le capitule, avec ovaire immergé dans la partie inférieure des lobes du calice ; figure 4 : fleur femelle retirée du capitule, montrant l'émergence du style au-dessus de la surface des lobes du calice ; figure 5 : positionnement de l'ovaire, du style, et du stigmate dans la fleur femelle.
 

Cudrania tricuspidata : fleur mâle.

Cudrania tricuspidata : fleur mâle (4 étamines protégées chacune par un lobe du calice).
 

Ci-dessus, figure 1 : fleur mâle avec lobes du calice écartés ; figure 2 : une étamine protégée par un lobe du calice, lorsque la fleur mâle est fermée. Sur l'arbre, voici les capitules femelles et mâles en gros plan.
 

Cudrania tricuspidata : deux capitules de fleurs femelles.

Cudrania tricuspidata : deux capitules de fleurs femelles, avec styles (et stigmates) émergeant au-dessus des lobes du calice.
(fin de floraison, certains styles sont déjà desséchés ; spécimen du jardin botanique de l'université de Wroclaw, Pologne).
Crédit : Agnieszka Kwiecien, Wikimedia Commons, licence
CC BY-SA 4.0.

 

Cudrania tricuspidata : deux capitules de fleurs mâles,

Cudrania tricuspidata : deux capitules de fleurs mâles, avec lobes du calice s'entrouvrant pour découvir les étamines.
(les étamines découvertes, le vent peut transporter le pollen qu'elles ont libéré).
Crédit : blog coréen Naver.

 

FRUCTIFICATION

 

RÉCOLTES

L’individu femelle que je cultive fructifie régulièrement (récolte en automne), et j’ai constaté sur l’individu mâle la présence de quelques fruits, comme je l'ai observé parfois chez le Kiwi mâle, signe qu’il existe quelques fleurs femelles sur le sujet mâle. Cela m'a donc fait penser à une possible monoécie de la Cudrane pour des sujets autofertiles, comme c’est le cas pour le Kiwi. Mais l'absence de pépins dans les fruits du cultivar autofertile ‘Seedless’ traduit une absence de fécondation, donc une parthénocarpie. La pollinisation de la Cudrane étant anémophile, j'ai pris soin de planter l'individu mâle devant l'individu femelle, par rapport au vent dominant (mistral). Je note malgré tout une production d'abondance moyenne, plus faible que celle des individus de ma collection de mûriers (Morus spp.).
 

Cudrania tricuspidata : quatre fruits immatures, en cours de développement, par deux à l'aisselle d'une feuille.

Cudrania tricuspidata : quatre fruits immatures, en cours de développement.
(dans cet exemple, les fruits vont par deux à l'aisselle d'une feuille ; souvent il n'y en a qu'un).

 

Cudrania tricuspidata : feuillage et fruits mûrs.

Cudrania tricuspidata : feuillage et fruits mûrs.

 

Cudrania tricuspidata : feuillage et fruits mûrs.

Cudrania tricuspidata : feuillage et fruits mûrs.

 

FRUIT

Le fruit est une infrutescence de type syncarpe. Il s'agit d'un fruit multiple qui aggrège les fruits (petites drupes) issus des fleurs fécondées, dans lesquelles les ovules sont devenus des graines par la fécondation, avec l'axe floral qui s'est élargi, et avec les périanthes et bractées charnus des fleurs non fécondées. Selon mes observations,sur mon individu femelle, le nombre de graines est très inférieur au nombre de fleurs. Seul un petit nombre de fleurs du capitule est fécondé. Le syncarpe est l'une des clés de détermination du genre Maclura Nutt., auquel appartient la Cudrane, selon la nouvelle appellation latine retenue (Maclura tricuspidata Carrière).
 

 Syncarpe du genre Maclura - graines en noir.                              Disposition des drupéoles de la mûre - Rubus fruticosus L

                           Syncarpe du genre Maclura - graines en noir (Z), et disposition des drupéoles de la mûre - Rubus fruticosus L. (X).
(note : dans le cas de la mûre, les drupéoles sont issues d'une seule fleur). 
 Crédit : New South Wales flora on line.
 

Ce fruit est très décoratif par sa belle couleur rouge à maturité, et par sa taille (plus importante que celle des fruits des mûriers, Morus spp.). Il est globuleux, charnu, juteux, et possède la consistance d'une fraise. Sa saveur douce est cependant discrète, nettement moins prononcée que celle des fruits des mûriers. J'ai remarqué que les fruits les plus gros sont cordiformes. 
 

Cudrania tricuspidata : fruit mûr.

Cudrania tricuspidata : fruit mûr.

 

 Cudrania tricuspidata : gros fruit mûr cordiforme.

Cudrania tricuspidata : gros fruit mûr cordiforme.
 

Les graines sont assez grosses, mais peu nombreuses dans chacun des fruits  Elles n'entravent pas la qualité de la consommation du fruit. Dans la photographie ci-après, noter que les graines se situent un peu au-dessous de la surface du syncarpe, conformément à la position des ovules des fleurs.
 

Cudrania tricuspidata : syncarpe coupé en deux laissant apparaître quatre graines.

Cudrania tricuspidata : syncarpe coupé en deux laissant apparaître quatre graines.
(les graines situées à droite de la pièce de monnaie proviennent d'autres syncarpes).

 

HÉTÉROGÉNÉITÉ DE TAILLE DES FRUITS

J'observe une hétérogénéité de la taille des fruits sur le même arbre. Cela ne nuit pas au rendu esthétique des fruits, qui vont très souvent par deux à l'aisselle de la même feuille, ou qui forment des groupes par contiguïté des pédoncules le long du rameau.
 

Cudrania tricuspidata : hétérogénéité de taille des  fruits d'un même arbre.

Cudrania tricuspidata : hétérogénéité de taille des  fruits d'un même arbre.

 

GROUPES DE FRUITS

Les fruits sont isolés, ou portés par deux à l'aisselle d'une même feuille. Mais on voit souvent des groupes de trois à cinq fruits serrés les uns contre les autres. L'effet de groupe est créé par la contiguïté des fruits, dont chacun possède son propre pédoncule. Explication de la contiguïté des fruits : entre-nœuds extrèmement courts, notamment en fin  de rameau, deux fruits par feuille, volume important de certains fruits, pédoncules très courts.
 

Cudrania tricuspidata : groupe de trois fruits mûrs.

Cudrania tricuspidata : groupe de trois fruits mûrs.
(noter : les trois fruits sont de taille différente ; chacun est pourvu d'un pédoncule qui lui est propre).

 

Cudrania tricuspidata : groupe de cinq fruits mûrs.

Cudrania tricuspidata : groupe de cinq fruits mûrs.

 

Cudrania tricuspidata : feuillage et fruits mûrs.

Cudrania tricuspidata : feuillage et fruits mûrs - entre-nœuds souvent extrèmement courts.
(noter, au bas, au milieu et à droite, ainsi qu"en haut, à droite, les entre-nœuds extrèmement courts rapprochant fortement les feuilles).

 

 

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